24/09/2014

Mes vacances au Cameroun (part 2)...

Hey,
la suite de mon voyage au Cameroun... là j'étais au village et je dois dire que c'était un peu dur, j'avais un pull un jogging et il faisait tellement lourd, la chaleur étouffante où tu perds des kilos quand tu marches... donc j'ai mis le foulard de ma mère sur me tête parce que vraiment j'avais trop chaud...




et puis il fallait être un peu couvert contre les moustiques parce quand on est en ville, ça va on est pas piqué mais au village c'est une autre histoire... les mout mout m'ont eu (je sais pas si ça s'écrit comme ça mais ce sont des petits moustiques), ils m'ont piqué deux fois sur la main et même quand je suis rentrée en France ça me grattait encore alors que j'étais imbibée de répulsif mais il faut croire qu'il y en a des balaises...






et puis j'ai noirci d'un coup mais vraiment (je n'ai plus le même teint qu'avant)... le soleil, au village, il ne rigole pas...



mes oncles voulaient me montrer le champ... moi je pensais que c'était pas loin, tu parles!!!! on a marché 40 minutes pour voir un champ, 40 minutes!!!! sous la chaleur et l'humidité, ah oui l'humidité était vraiment dérangeante, c'est ça qui faisait que c'était étouffant... bref pour revenir au champ, on a donc beaucoup marché (j'avais un gros sac et mon appareil photo qui pèse trois tonnes), sur la route on a rencontré un petit serpent mort et des fourmis rouges (celles qui quand elles te piquent tu danses pas tu pleures!!!)... on arrive donc dans un champ rempli d'arbres coupés où il faut faire attention de ne pas tomber parce qu'on marchait dessus... puis il y avait une petit ruisseau... puis on a du rentrer, donc 40 minutes au retour où à un moment donné j'ai marché toute seule et j'entendais des bruits de fou (des cris d'animaux, les arbres qui bougeaient mais sans pour autant voir ce que c'était)...






arrivée à la maison du village j'avais super faim donc ma tante m'a donné des haricots rouges et quelques heures plus tard j'avais mal au ventre mais vraiment et tellement mal que j'ai cru que j'allais mourir... je n'en pouvais plus je voulais juste m'allonger mais on était au village, il fallait seulement que j'attende le soir... mais j'ai vraiment cru que j'allais y passer... 








les gens sont toujours contents alors qu'au village il n'y a rien, enfin rien, pas de moyens de distraction, ils sont là ils boivent leurs bières, vendent leurs produits, ils vivent et ne se préoccupent pas du lendemain... zéro prise de tête...





si on me demandais de repartir au village je repartirai mais c'était dur (aiie!!!) pourtant j'ai rien fait de spécial, il faut marcher et marcher, les gens se lèvent à 5 heures du matin pour aller aux champs faire le travail de la terre, c'est dur, je fais pas la petite fille de la ville mais l'expérience que j'ai vécu entre la marche, la chaleur, les maux de ventre, je repartirai oui mais avec des précautions... au fond j'ai bien aimé parce que ça m'a montré un autre côté de la vie, en France on est clairement riche, on vit dans l'opulence tout en arrivant à se plaindre alors que là bas ils ont toutes ces richesses entre leurs mains tout en travaillant à la sueur de leur front dans tous les sens du terme...






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